Vous adorez votre métier… mais quelque chose ne va plus.
Peut-être que vous vous reconnaissez ici : vous aimez accompagner, écouter, soutenir. Vous aimez le contact humain, l’éducatif, la relation.
Mais depuis quelque temps, vous sentez que quelque chose s’essouffle. Peut-être une tension intérieure, une perte de sens, ou encore un décalage grandissant entre ce que vous voudriez faire, et ce que les conditions institutionnelles vous permettent réellement.
Il est possible alors qu’une idée germe doucement dans votre esprit : “Et si je me lançais en libéral ?”
Cette question peut clairement faire peur. Le libéral, c’est un peu le grand saut dans le vide. Mais ce n’est pas impossible. Dans cet article, on vous propose de vous aider à y voir plus clair, pour avancer dans votre réflexion.
Vous vous sentez de moins en moins alignée dans votre institution
C’est le premier signe, et il est souvent sous-estimé.
Vous sentez que :
- certaines pratiques ne vous conviennent plus ;
- vous manquez de temps pour accompagner comme vous le souhaiteriez ;
- vous passez plus de temps à “gérer la montagne de paperasse” qu’à accompagner ;
- les contraintes institutionnelles prennent le dessus sur le sens ;
- vos valeurs commencent à grincer contre la réalité du terrain.
Ce malaise n’est pas une faiblesse. En revanche, c’est un indicateur précieux que quelque chose doit évoluer.
Vous avez envie de plus de liberté dans votre manière d’accompagner
Pour beaucoup d’éducateurs et éducatrices, c’est le déclic.
Peut-être que vous rêvez :
- de prendre plus de temps avec chaque famille ;
- d’adapter votre cadre sans devoir passer par dix validations ;
- d’utiliser les outils que vous aimez vraiment ;
- de mener des ateliers ou des projets qui vous font vibrer ;
- de revenir à l’essentiel du métier : l’humain.
➔ Si l’idée d’accompagner autrement vous apaise plus qu’elle ne vous effraie, c’est un signe que le libéral pourrait vous convenir.
Vous aimez l’idée de construire quelque chose qui vous ressemble
Le libéral, ce n’est pas “juste changer de statut”. C’est choisir de :
- créer votre propre manière d’accompagner ;
- définir votre cadre, vos valeurs, vos limites ;
- vous spécialiser dans ce qui vous parle le plus (émotions, parentalité, TND, adolescents, TSA, périnatalité, etc.) ;
- façonner un métier qui vous ressemble vraiment.
➔ Si imaginer cela vous donne un petit élan intérieur, même discret, c’est un indicateur fort.
Vous souhaitez reprendre la main sur votre rythme
Pas pour travailler moins, mais pour travailler mieux.
Peut-être que vous ressentez un besoin de :
- souffler,
- ralentir,
- organiser vos journées autrement,
- retrouver un équilibre entre votre vie perso et votre mission.
➔ Si vous avez l’impression de manquer d’air aujourd’hui, le libéral peut offrir un cadre plus souple.
Vous aimez vous former et vous remettre en question
C’est un point essentiel. Le libéral n’exige pas d’être parfait(e) ou de tout savoir.
Il exige surtout :
- de la curiosité,
- l’envie d’apprendre,
- la capacité à se remettre en question,
- et la volonté de vous entourer (supervision, réseau, partenaires).
➔ Si la formation continue fait déjà partie de votre ADN professionnel, vous avez une base solide pour vous lancer.
Vous avez des peurs (et c’est normal)
Aucun(e) éducateur(trice) ne s’est lancée en libéral sans doutes.
Peut-être que vous vous dites :
- “Et si je ne trouvais pas de familles ?”
- “Et si je n’étais pas légitime ?”
- “Et si je me trompais ?”
- “Et si je regrettais ?”
➔ Ces questions n’ont rien d’alarmant. Elles ne disent pas que vous n’êtes pas faite pour le libéral.
Elles disent simplement que vous êtes humains ! Nous passons tous par ces doutes. S’entourer de personnes qui sont sur le même chemin change la donne : cela permet de se soutenir, de prendre du recul, et d’avancer plus en confiance.
Alors… comment savoir si le libéral est fait pour vous ?
Voici un repère simple :
Si vous vous reconnaissez dans au moins trois de ces phrases, le libéral mérite d’être exploré :
- “J’aimerais accompagner autrement.”
- “J’ai besoin de retrouver du sens.”
- “Je veux arrêter de bricoler faute de moyens.”
- “Je veux me sentir vraiment utile.”
- “J’ai envie d’un métier qui me ressemble.”
Le libéral n’est pas une façon d’échapper à quelque chose. C’est une manière de se rapprocher de ce qui compte vraiment pour vous, et de retrouver une façon d’exercer votre métier qui vous correspond mieux aujourd’hui.
Pour conclure, vous n’avez pas besoin d’avoir toutes les réponses
Se lancer en libéral ne se fait pas sur un coup de tête. C’est un chemin qui se construit petit à petit, au rythme qui est le vôtre.
Vous avez le droit de prendre le temps, de réfléchir, de questionner, de vous informer. Vous avez le droit d’explorer cette possibilité sans pression et sans engagement.
L’important, c’est simplement de vous autoriser à vous demander ce qui serait bon pour vous. Et parfois, cette première question suffit déjà à ouvrir une porte.
Et si vous n’aviez pas à avancer seul(e) ?
Vous avez envie d’avancer vers le libéral mais vous ne savez pas par où commencer ?
Nous sommes là pour vous aider à clarifier vos besoins et les options qui s’offrent à vous.

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